Beaucoup de gens sont enthousiastes quand on leur raconte l’histoire des incroyables comestibles, mais rapidement le critiques et les peurs arrivent. Voici un florilège de toutes les remarques négatives entendues ici ou là :
- Mais c’est sale ! (ah bon, la terre c’est sale mais le goudron c’est propre ?)
- Tant que ça ne gène pas la circulation des voitures, ça va (remarque du directeur du service qui gère les espaces verts de la ville …)
- Tous les chiens du quartier vont venir y faire leurs besoins (chouette, de l’engrais !)
- (variante) Tous les chats du quartier vont venir y faire leurs besoins
- Ça ne va pas tenir, les jardinières vont être dégradées
- Vous avez pensé aux vandales ?
- Vous avez pensé aux alcooliques ? (si ça peut leur faire manger des légumes, tant mieux ;))
La seule réponse valable dans ces cas-là, c’est « essayons, nous verrons bien ». J’ai l’intime conviction que quand on fait confiance aux gens, tout se passe bien.
Pour le moment, nous n’avons qu’un seul cas vraiment problématique : les plantations mises en place dans le parc du Gué de Maulny ont été volées.
Contrairement aux autres jardinières, celle-ci a été placée dans un endroit à l’écart des habitations, dans un parc qui est toujours ouvert, même la nuit. Cette situation était trop tentante : le pied de framboisier que nous avions planté a disparu la semaine suivante.
Ce cas démontre qu’il faut bien choisir son emplacement pour poser une jardinière : il faut que l’endroit soit visible et accessible, et assez proche des maisons pour éviter les tentations trop fortes.